Page 26 - ARS MAGAZINE
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2LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATIONaident -elles l’usager à deveniracteur de sa santé ?Très au fait, les usagers sont également plus critiques et mé ants, les politiques de prévention sont remises en question et les recommandations ne sont pas systématiquement suivies. Le numérique représente de nouveaux modèles économiques pour la santé et il faut maîtriser son accessibilité, donner les outils, les équipements mais accompagner leur utilisation. Le taux d’abandon des objets connectés est élevé lorsqu’ils paraissent nalement inutiles. La familiarisation avec ce genre d’objets passe d’abord par leur utilisation pour le bien-être. Ce sont des objets connectés plaisants qui nous font adopter ces nouvelles technologies qui aident à signaler, détecter une irrégularité, à établir un diagnostic. En revanche pour assurer leur bon fonctionnement, il faut mettre en place une procédure minimale qui précise la gestion de l’information, l’attitude à avoir. Si les technologies sont bien utilisées elles permettent d’éviter des consultations inutiles ou de recevoir des soins avant une potentielle aggravation.Suggestion des participants :la coordination pourrait se faire par le développement d’une plateforme régulatrice avec secrétaires et médecins pour estimer l’urgence, rediriger et mailler le territoire. Cela induit l’émergence de nouveaux métiers, une responsabilisation du citoyen qui reste à construire et de nouveaux modèles économiques à inventer face aux nouvelles pratiques.26Et si on repensait le système ?ATELIER 4Le numérique représenteune masse d’informationset de données. Les usagers sont informés mais incertains, car ils ne savent pas toujours traiter l’information et la corréler.